Immobilier neuf : zoom sur des programmes attractifs

Le marché de l'immobilier neuf en France connaît actuellement une dynamique particulière, entre contraintes économiques et opportunités d'investissement. Les grandes métropoles françaises continuent d'attirer investisseurs et accédants à la propriété grâce à des programmes immobiliers innovants et attractifs. Face à des enjeux environnementaux croissants, les promoteurs développent des résidences toujours plus performantes, capables de répondre aux nouvelles exigences réglementaires et aux attentes des futurs occupants. Ce contexte particulier, associé à des dispositifs fiscaux spécifiques, crée un terrain favorable pour qui souhaite se positionner sur ce segment du marché, à condition de bien comprendre ses spécificités et d'identifier les opportunités les plus pertinentes.

Les tendances actuelles du marché immobilier neuf en france

Le marché immobilier neuf français traverse une période contrastée. D'un côté, la hausse des coûts de construction et le durcissement des conditions d'accès au crédit freinent certains projets. De l'autre, la demande reste soutenue dans les zones tendues, particulièrement dans les métropoles où l'offre peine à satisfaire les besoins. Cette tension se traduit par des prix qui, malgré un léger tassement en 2023, demeurent élevés dans les grandes agglomérations. En moyenne, le prix au mètre carré dans le neuf s'établit entre 4 500 et 5 000 euros en province, mais peut dépasser les 12 000 euros dans certains quartiers parisiens.

Les préoccupations environnementales modifient profondément la physionomie des programmes neufs. La Réglementation Environnementale 2020 (RE2020), entrée en vigueur en janvier 2022, impose des normes énergétiques et environnementales plus strictes. Les promoteurs doivent désormais concevoir des bâtiments moins énergivores et plus respectueux de l'environnement. Cette évolution réglementaire favorise l'émergence de constructions utilisant des matériaux biosourcés comme le bois, et intégrant des innovations techniques pour optimiser la performance énergétique.

L'évolution des modes de vie post-pandémie influence également la conception des logements neufs. Les acheteurs recherchent des espaces extérieurs privatifs (balcons, terrasses, jardins), des pièces modulables pouvant accueillir un espace de télétravail, et des services partagés au sein des résidences. Les promoteurs répondent à ces attentes en proposant des logements plus flexibles et des résidences offrant des espaces communs (conciergeries, salles de sport, espaces de coworking).

La digitalisation transforme aussi le secteur avec la généralisation des visites virtuelles, la signature électronique des contrats, et le développement de logements connectés. Les smart buildings intègrent des systèmes de gestion intelligents permettant d'optimiser la consommation énergétique et d'améliorer le confort des occupants. Cette tendance s'inscrit dans une évolution plus large vers des villes intelligentes et durables.

Le marché immobilier neuf en France se caractérise aujourd'hui par une recherche d'équilibre entre performance énergétique, qualité de vie et accessibilité financière, dans un contexte économique qui reste incertain.

Programmes immobiliers à forte rentabilité dans les métropoles françaises

Les métropoles françaises concentrent une grande partie des programmes immobiliers neufs à fort potentiel. Leur attractivité économique, leur dynamisme démographique et la qualité de leurs infrastructures en font des territoires privilégiés pour l'investissement immobilier. Dans ces zones, la demande locative soutenue garantit généralement des taux d'occupation élevés et des rendements intéressants pour les investisseurs.

Paris : les nouvelles constructions du grand paris express

Le projet du Grand Paris Express, avec ses 200 kilomètres de lignes de métro automatique et ses 68 nouvelles gares, transforme profondément la géographie immobilière de la région parisienne. Les quartiers situés à proximité des futures stations connaissent une valorisation significative, avec des programmes neufs qui anticipent cette nouvelle connectivité. À Saint-Ouen, Villejuif ou Bagneux, des écoquartiers émergent autour des pôles multimodaux, offrant des opportunités d'investissement dans des zones en pleine mutation urbaine.

Les prix au mètre carré varient considérablement selon la localisation. Ils oscillent entre 5 000 euros dans les communes de la grande couronne et plus de 13 000 euros dans Paris intra-muros ou les communes limitrophes les plus prisées. Les rendements locatifs bruts se situent généralement entre 2,5% et 4,5%, avec des perspectives de plus-value à moyen terme liées à l'amélioration de la desserte en transports en commun.

Lyon confluence : un quartier en pleine transformation immobilière

Le quartier de la Confluence à Lyon, situé au sud de la presqu'île, poursuit sa métamorphose urbaine. Cet ancien quartier industriel accueille désormais des programmes immobiliers ambitieux mêlant logements, bureaux, commerces et équipements culturels. Les constructions récentes se distinguent par leur architecture contemporaine et leur haute performance environnementale, avec notamment plusieurs bâtiments labellisés BBC (Bâtiment Basse Consommation) ou BEPOS (Bâtiment à Énergie POSitive).

Les prix moyens dans ce quartier s'établissent autour de 6 000 à 7 500 euros le mètre carré, pour des rendements locatifs compris entre 3,5% et 4,5%. La proximité du centre-ville, l'excellente desserte en transports en commun et la qualité des aménagements urbains contribuent à l'attractivité de ce secteur, tant pour les investisseurs que pour les accédants à la propriété.

Bordeaux euratlantique : programmes neufs à proximité de la gare LGV

L'Opération d'Intérêt National Bordeaux Euratlantique constitue l'un des plus grands projets urbains de France. Autour de la gare Saint-Jean, désormais à 2h04 de Paris en TGV, un nouveau quartier d'affaires et résidentiel se développe sur 738 hectares. Les programmes immobiliers neufs y proposent des logements conçus selon les dernières normes environnementales, avec une attention particulière portée à la qualité architecturale et à l'intégration urbaine.

Les prix dans ce secteur varient entre 4 800 et 6 500 euros le mètre carré, pour des rendements locatifs de l'ordre de 3,5% à 4%. La dynamique économique de la métropole bordelaise, conjuguée à l'amélioration de la desserte ferroviaire, crée un contexte favorable pour l'investissement immobilier dans ce quartier en plein essor.

Nantes île de nantes : l'écoquartier qui redéfinit l'habitat urbain

L'Île de Nantes, ancien site industriel et portuaire en reconversion, constitue aujourd'hui le cœur du projet urbain nantais. Sur ce territoire de 337 hectares, de nombreux programmes immobiliers innovants voient le jour, mêlant constructions neuves et réhabilitation du patrimoine industriel. L'ambition environnementale est au centre du projet, avec des bâtiments économes en énergie, une place importante accordée aux mobilités douces et une végétalisation significative des espaces publics.

Les prix de vente dans les programmes neufs de l'Île de Nantes s'échelonnent entre 4 500 et 6 000 euros le mètre carré. Les rendements locatifs bruts atteignent généralement 3,8% à 4,5%, un niveau intéressant pour une métropole régionale dynamique. La présence d'établissements d'enseignement supérieur et d'entreprises créatives sur l'île garantit par ailleurs une demande locative soutenue.

Marseille euroméditerranée : les résidences premium face à la méditerranée

Le projet Euroméditerranée, lancé en 1995 et étendu en 2007, transforme en profondeur le front de mer marseillais. Cette opération d'intérêt national, la plus grande d'Europe en milieu urbain, a permis l'émergence de nombreux programmes immobiliers haut de gamme. Dans les secteurs de La Joliette, d'Arenc ou des Docks, des résidences de standing proposent des appartements bénéficiant souvent de vues exceptionnelles sur la Méditerranée.

Les prix dans ces programmes premium oscillent entre 5 000 et 8 000 euros le mètre carré, pour des rendements locatifs compris entre 3,2% et 4,2%. L'attractivité touristique de Marseille, son dynamisme économique et l'amélioration continue de son image contribuent à la valorisation de ces investissements immobiliers, particulièrement dans les segments supérieurs du marché.

Dispositifs fiscaux avantageux pour l'investissement locatif neuf

L'investissement dans l'immobilier neuf bénéficie en France de plusieurs dispositifs d'incitation fiscale, conçus pour stimuler la construction de logements et encourager l'investissement locatif. Ces mécanismes permettent aux investisseurs de réduire leur imposition tout en constituant un patrimoine immobilier. Leur connaissance approfondie est indispensable pour optimiser la rentabilité d'un projet d'investissement.

Loi pinel 2023 : critères d'éligibilité et plafonds de défiscalisation

Le dispositif Pinel, bien que progressivement réformé jusqu'à sa suppression prévue fin 2024, reste l'un des outils fiscaux les plus utilisés pour l'investissement locatif neuf. En 2023, les taux de réduction d'impôt ont été revus à la baisse : 10,5% pour un engagement de location de 6 ans, 15% pour 9 ans et 17,5% pour 12 ans. Pour bénéficier du taux plein, les logements doivent respecter les critères du Pinel+, impliquant des performances énergétiques supérieures à la RE2020 et des critères de surface minimale.

Les plafonds d'investissement sont maintenus à 300 000 euros et 5 500 euros par mètre carré. Les zones éligibles se limitent aux secteurs tendus (zones A, A bis et B1), excluant les territoires où le marché locatif est moins dynamique. Les plafonds de loyers et de ressources des locataires varient selon les zones géographiques, avec des valeurs plus élevées en région parisienne et dans les grandes métropoles.

Pour maximiser l'avantage fiscal, l'investisseur doit porter une attention particulière au choix de l'emplacement, à la qualité de la construction et au dimensionnement de l'investissement par rapport à sa situation fiscale personnelle. Une simulation précise, intégrant l'ensemble des paramètres fiscaux et financiers, s'avère indispensable avant tout engagement.

LMNP et censi-bouvard : optimisation fiscale pour les résidences services

Le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) offre un cadre fiscal avantageux pour l'investissement dans les résidences services (étudiantes, seniors, de tourisme). Il permet notamment d'amortir comptablement le bien immobilier et de déduire les charges, réduisant ainsi significativement la base imposable des revenus locatifs. Le régime réel d'imposition, bien que plus complexe que le micro-BIC, s'avère généralement plus favorable pour les investissements dans le neuf.

Le dispositif Censi-Bouvard, applicable jusqu'au 31 décembre 2023, complète ce statut en offrant une réduction d'impôt de 11% du prix de revient du logement, dans la limite de 300 000 euros. Ce mécanisme s'applique aux résidences services pour étudiants, personnes âgées ou handicapées, ainsi qu'aux résidences de tourisme classées. L'investisseur s'engage à louer le bien meublé pendant au moins 9 ans à l'exploitant de la résidence.

L'investissement en résidence gérée présente l'avantage de la simplicité de gestion, le bail commercial étant conclu avec un exploitant professionnel qui prend en charge l'entretien courant et la recherche de locataires. Les rendements nets peuvent atteindre 3,5% à 4,5%, avec toutefois des variations importantes selon le type de résidence et sa localisation.

PTZ+ et BRS : solutions d'accession à la propriété pour les primo-accédants

Le Prêt à Taux Zéro (PTZ+) constitue un levier important pour faciliter l'accession à la propriété des ménages aux revenus modestes ou intermédiaires. En 2023, ce prêt complémentaire sans intérêt peut financer jusqu'à 40% du coût d'acquisition dans les zones tendues (A et B1) et 20% dans les zones détendues (B2 et C). Les plafonds de ressources varient selon la composition du foyer et la localisation du bien.

Le Bail Réel Solidaire (BRS) représente une innovation majeure pour l'accession sociale à la propriété. Ce dispositif repose sur la dissociation entre le foncier, détenu par un Organisme de Foncier Solidaire (OFS), et le bâti, acquis par le ménage. L'acquéreur verse une redevance mensuelle modique pour le foncier, ce qui réduit significativement le coût d'acquisition. Le prix de revente est encadré, permettant de maintenir la vocation sociale du logement sur le long terme.

Ces deux dispositifs peuvent être combinés pour accroître la solvabilité des ménages modestes. Ils sont particulièrement pertinents dans les zones où les prix immobiliers sont élevés, rendant difficile l'accession à la propriété pour les jeunes ménages et les familles aux revenus intermédiaires.

Dispositif denormandie : réhabilitation dans les centres-villes anciens

Le dispositif Denormandie, extension du Pinel aux opérations de rénovation, vise à redynamiser les centres-villes de communes moyennes participants au programme "Action Cœur de Ville" ou ayant signé une convention d'Opération de Revitalisation du Territoire (ORT). Il offre les mêmes avantages fiscaux que le Pinel classique, mais s'applique à l'acquisition de logements anciens nécessitant des

travaux de rénovation représentant au moins 25% du coût total de l'opération. Les travaux éligibles comprennent l'amélioration de la performance énergétique, la modernisation des équipements et la réhabilitation des parties communes.

Pour bénéficier du dispositif Denormandie, l'investisseur doit s'engager à louer le logement pendant 6, 9 ou 12 ans, en respectant des plafonds de loyers et de ressources des locataires similaires à ceux du Pinel. Les réductions d'impôt s'élèvent respectivement à 12%, 18% ou 21% du montant de l'investissement, plafonné à 300 000 euros.

Ce dispositif présente l'avantage de combiner rénovation urbaine et avantage fiscal, contribuant ainsi à la revitalisation des centres-villes moyens tout en offrant aux investisseurs une alternative intéressante aux projets dans le neuf en zone tendue. Les rendements locatifs potentiels y sont souvent plus élevés, les prix d'acquisition étant généralement plus abordables dans ces territoires.

Écoquartiers et programmes immobiliers durables en plein essor

Face aux défis environnementaux et aux nouvelles aspirations des habitants, les écoquartiers se multiplient sur l'ensemble du territoire français. Ces projets urbains intégrés visent à concilier densité, mixité fonctionnelle et sociale, performance environnementale et qualité de vie. Les programmes immobiliers qui s'y développent incarnent une vision renouvelée de l'habitat, plaçant la durabilité au cœur de leur conception.

Écovallée nice méridia : architecture bioclimatique et bâtiments à énergie positive

L'écoquartier Nice Méridia, situé dans la plaine du Var, s'étend sur 24 hectares et constitue l'un des projets phares de l'Opération d'Intérêt National Eco-Vallée. Conçu par l'architecte urbaniste Christian Devillers, il se distingue par son approche bioclimatique, adaptant l'architecture aux spécificités du climat méditerranéen. Les bâtiments y sont orientés pour maximiser l'ensoleillement en hiver tout en limitant les surchauffes estivales.

Plusieurs programmes immobiliers de l'écoquartier atteignent le niveau BEPOS (Bâtiment à Énergie POSitive), produisant plus d'énergie qu'ils n'en consomment grâce à l'intégration de panneaux photovoltaïques, de systèmes de récupération de chaleur et d'une isolation performante. La gestion de l'eau constitue également un axe majeur du projet, avec la récupération des eaux pluviales et l'aménagement de noues paysagères.

Les prix moyens dans ce quartier innovant s'établissent entre 5 500 et 7 000 euros le mètre carré. Si ces tarifs se situent dans la fourchette haute du marché niçois, ils reflètent la qualité architecturale et environnementale des constructions, ainsi que les économies de charges attendues grâce à leur performance énergétique.

Ginko bordeaux : performances énergétiques et végétalisation des espaces

Premier écoquartier de Bordeaux, Ginko s'étend sur 32 hectares au bord du lac et accueille aujourd'hui plus de 6 000 habitants. Lauréat du prix national EcoQuartier en 2014, ce projet mené par Bouygues Immobilier se caractérise par sa mixité fonctionnelle (logements, bureaux, commerces, équipements publics) et son approche intégrée de la durabilité.

Les programmes immobiliers de Ginko se distinguent par leur performance énergétique, respectant a minima la norme BBC et intégrant pour certains une production d'énergie renouvelable. La végétalisation constitue un élément central du quartier, avec un jardin-promenade de 4,5 hectares, des toitures végétalisées et des jardins partagés qui contribuent à la biodiversité urbaine et à la gestion des eaux pluviales.

Les écoquartiers comme Ginko ne se contentent pas de proposer des bâtiments performants : ils repensent globalement le rapport à la ville, aux mobilités et à la nature en milieu urbain.

Les prix de vente dans les programmes récents de Ginko oscillent entre 4 800 et 6 200 euros le mètre carré. La qualité de vie offerte par la proximité du lac, les aménagements paysagers et les services de proximité contribue à l'attractivité de ce quartier, tant pour les investisseurs que pour les accédants à la propriété.

Lavallée Châtenay-Malabry : l'écoquartier sur l'ancien site de l'école centrale

Sur l'ancien site de l'École Centrale Paris à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), l'écoquartier LaVallée se développe sur 20 hectares. Ce projet d'envergure, porté par Eiffage Aménagement, prévoit la création de 2 200 logements, 40 000 m² de bureaux et activités, ainsi que des équipements publics et des commerces de proximité. La particularité de cette opération réside dans son approche d'économie circulaire, avec le recyclage de 98% des matériaux issus de la démolition des anciens bâtiments.

Les programmes immobiliers de LaVallée se caractérisent par leur architecture diversifiée, confiée à une vingtaine d'architectes différents pour éviter la monotonie urbaine. L'utilisation de matériaux biosourcés (notamment le bois) et la performance énergétique des bâtiments constituent des axes majeurs du projet. Les toitures accueillent des panneaux solaires, des espaces végétalisés ou des terrasses accessibles, optimisant ainsi chaque mètre carré disponible.

Les prix dans ce nouvel écoquartier varient entre 6 500 et 8 500 euros le mètre carré, reflétant la situation privilégiée de Châtenay-Malabry aux portes de Paris et la qualité environnementale du projet. La desserte par le futur tramway T10 renforcera encore l'attractivité de ce secteur en pleine mutation.

Smartseille marseille : le quartier connecté aux innovations technologiques

Première opération d'Euroméditerranée 2, Smartseille constitue un démonstrateur des principes de la ville méditerranéenne durable. Développé sur 2,7 hectares dans le quartier d'Arenc, ce projet pilote porté par Eiffage combine innovation technologique, performance environnementale et mixité fonctionnelle. Il accueille 385 logements, 27 000 m² de bureaux et des équipements publics, formant un écosystème urbain complet.

L'innovation technologique est au cœur de Smartseille, avec notamment un réseau de chaleur et de froid utilisant l'eau de mer (thalassothermie), permettant de réduire de 80% les émissions de CO2 liées à la climatisation et au chauffage. Les bâtiments intègrent une gestion technique centralisée et des services numériques mutualisés, comme des applications de pilotage énergétique, de covoiturage ou de conciergerie.

Les prix des logements neufs à Smartseille s'échelonnent entre 4 800 et 6 500 euros le mètre carré. Si ces tarifs se situent dans la moyenne haute du marché marseillais, ils correspondent à des appartements bénéficiant d'innovations technologiques généralement réservées à des programmes de luxe, avec à la clé des économies substantielles sur les charges de copropriété.

Analyse des prix et perspectives d'évolution par région

Les prix de l'immobilier neuf connaissent d'importantes disparités selon les régions françaises, reflétant les dynamiques économiques et démographiques propres à chaque territoire. Cette hétérogénéité offre aux investisseurs un éventail d'opportunités, des marchés premium des grandes métropoles aux secteurs plus abordables des villes moyennes en développement.

En Île-de-France, les prix du neuf atteignent des sommets avec une moyenne de 7 500 euros/m² qui masque d'importantes disparités entre Paris (autour de 13 000 euros/m²) et la grande couronne (5 500 euros/m²). Le déploiement du Grand Paris Express devrait progressivement réduire ces écarts en améliorant la desserte des territoires périphériques. Les analystes anticipent une relative stabilité des prix à court terme, suivie d'une valorisation des secteurs bénéficiant des nouvelles infrastructures de transport.

La région Auvergne-Rhône-Alpes présente un marché dynamique, tiré par la métropole lyonnaise où les prix moyens oscillent entre 5 500 et 6 500 euros/m². Grenoble (4 200 euros/m²) et Saint-Étienne (3 000 euros/m²) offrent des alternatives plus abordables. Les perspectives d'évolution restent favorables pour cette région économiquement dynamique, avec une progression attendue de 2 à 3% par an dans les principales agglomérations.

En Provence-Alpes-Côte d'Azur, le marché du neuf se caractérise par sa polarisation entre le littoral très prisé (Nice : 7 000 euros/m², Cannes : 8 500 euros/m²) et l'arrière-pays plus accessible. Marseille connaît un renouveau immobilier avec des prix moyens de 5 000 euros/m², en progression régulière grâce au projet Euroméditerranée. Les prévisions tablent sur une poursuite de la valorisation, particulièrement dans les secteurs en rénovation urbaine.

La région Nouvelle-Aquitaine bénéficie de l'attractivité croissante de Bordeaux, où les prix du neuf atteignent 5 000 à 6 000 euros/m² dans le centre et l'hypercentre. Les villes moyennes comme Pau (3 200 euros/m²) ou Limoges (2 800 euros/m²) offrent des opportunités intéressantes avec des rendements locatifs supérieurs. L'amélioration des liaisons ferroviaires avec Paris continue de soutenir le marché bordelais, tandis que le développement du télétravail bénéficie aux villes moyennes de la région.

En Bretagne et Pays de la Loire, Nantes et Rennes connaissent un dynamisme soutenu, avec des prix moyens respectifs de 5 000 et 4 600 euros/m². Ces métropoles devraient poursuivre leur progression modérée (1 à 2% par an), tandis que les villes littorales comme La Baule ou Vannes conservent une prime de rareté qui soutient leurs tarifs élevés.

RégionPrix moyen neuf (€/m²)Tendance 2023-2024Rendement locatif moyen
Île-de-France7 500Stabilité2,5% - 4%
Auvergne-Rhône-Alpes4 800Hausse modérée3,5% - 4,5%
PACA5 200Hausse3% - 4%
Nouvelle-Aquitaine4 300Hausse modérée3,5% - 5%
Bretagne/Pays de Loire4 100Hausse modérée3,8% - 4,8%

Les régions du Nord et de l'Est (Hauts-de-France, Grand Est) présentent les prix les plus abordables, avec des moyennes inférieures à 4 000 euros/m² même dans les métropoles comme Lille, Strasbourg ou Metz. Ces marchés offrent les rendements locatifs les plus attractifs (jusqu'à 6% brut dans certains secteurs), particulièrement intéressants pour les investisseurs recherchant la rentabilité immédiate plus que la plus-value à long terme.

Critères décisifs pour sélectionner un programme immobilier neuf rentable

L'investissement dans un programme immobilier neuf requiert une analyse méthodique fondée sur des critères objectifs. Au-delà du prix d'acquisition, plusieurs facteurs déterminent la rentabilité potentielle et la pérennité de l'investissement. Voici les éléments à considérer prioritairement dans votre processus de sélection.

La localisation demeure le critère fondamental de toute acquisition immobilière. Un emplacement optimal combine plusieurs atouts : proximité des transports en commun (idéalement à moins de 10 minutes à pied), présence d'équipements scolaires et universitaires, offre commerciale diversifiée, et accessibilité aux bassins d'emploi. L'analyse du plan local d'urbanisme permet également d'anticiper les évolutions futures du quartier et de détecter d'éventuelles nuisances à venir (nouvelles constructions masquant la vue, modification de la circulation).

La qualité de la construction constitue un facteur de durabilité de l'investissement. Elle s'évalue à travers plusieurs indicateurs : réputation du promoteur et références de ses réalisations antérieures, certification des logements (NF Habitat HQE, BBCA, etc.), qualité des matériaux utilisés, niveau d'isolation phonique entre appartements, et pertinence des choix techniques. Une visite d'autres résidences du même promoteur peut s'avérer particulièrement instructive pour évaluer le vieillissement des constructions.

L'adéquation du bien avec la demande locative locale représente un élément crucial pour limiter la vacance locative. Selon les secteurs, la demande peut varier considérablement : studios et T2 à proximité des campus universitaires, T3 familiaux près des écoles et des parcs, ou T4 dans les quartiers résidentiels prisés. L'étude de la typologie de la demande permet ainsi d’adapter son investissement aux besoins réels du marché local et d’optimiser son taux d’occupation. Il est recommandé de consulter les données INSEE, les analyses de marché des notaires, ou encore les observatoires immobiliers locaux pour affiner cette connaissance.

Enfin, les performances énergétiques et la conformité aux dernières normes environnementales sont devenues des critères différenciants majeurs. Un logement bien classé sur l’étiquette DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), respectant la RE2020 ou mieux encore certifié BEPOS ou BBCA, sera plus attractif pour les locataires et bénéficiera d’économies de charges appréciables, ce qui peut justifier un loyer légèrement supérieur.

L’immobilier neuf reste, malgré un contexte économique tendu, une valeur refuge pour les investisseurs à la recherche d’un patrimoine pérenne, fiscalement optimisé et techniquement performant. À condition de s’appuyer sur une analyse rigoureuse des critères fondamentaux — emplacement, qualité, rentabilité, fiscalité et durabilité — les opportunités sont bien réelles, tant dans les grandes métropoles que dans les villes moyennes dynamiques.

Les nouveaux écoquartiers, les projets d’aménagement ambitieux, les innovations technologiques intégrées aux bâtiments, ainsi que les dispositifs d’aide à l’investissement et à l’accession ouvrent un champ des possibles qui ne cesse de s’élargir.

Anticiper les mutations du marché, comprendre les attentes des occupants, et viser la performance globale du projet sont les clés d’un investissement immobilier neuf réussi. Avec les bons outils, le bon accompagnement et une vision à moyen-long terme, le neuf peut s’inscrire comme un pilier solide d’une stratégie patrimoniale responsable et rentable.

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